L'alliance objective antiBush comme cheval de Troie du totalitarisme islamiste

En France, l'escalade verbale des journaux comme Le Figaro, Libération, Le Monde, et dorénavant Le Point, (bobos et bcbg même combat!), à propos de l'Irak, suit de près l'escalade mafieuse des derniers suppôts de Saddam et de leurs ramasseurs de miettes, fange nauséeuse des coupes jarrets aux ordres de la feu police spéciale pour quelques billets, payant tout de même 1000 $ l'attaque d'un convoi militaire ou d'un bâtiment public et 5000 $ le meurtre d'un G.I.s (Time magazine, 24 nov, Brian, Bennett), tandis que l'escalade sans escale tout au bout de la folie froide continue son oeuvre depuis le 11 septembre en zigouillant à Istanbul de plus en plus de musulmans (sera-t-elle accusée d'islamophobie ?).

Tout est mis dans le même sac. Ainsi ce titre à la une de Libération du 22-23 novembre :

"Attentats en Irak et en Turquie, manifestations au Royaume-Uni, litiges commerciaux...Bush paie le prix de son unilatéralisme."

Le totalitarisme islamiste a de beaux jours devant lui. Pour un peu les journaux parisiens réécriraient l'Histoire : 2001 comme conséquence de la guerre en Irak ! Cela tomberait sous le sens pourtant au vu de la diarrhée quotidienne allongée à tour de bras par les "envoyés spéciaux" qui réduisent l'Irak à quelques points spectaculaires, et mettent en exergue, le moindre défaut, la plus petite erreur, les Américains doivent se comporter comme des dieux s'ils veulent ressembler un jour à leurs grands frères, les Français, aux mains si blanches, brandissant même parfois un veto, eux, les vainqueurs de la seconde guerre mondiale.

Mais pas de problèmes ! 2001 ou l'odyssée du crime parfait, personne n'est coupable but Bush. M. Sarkozy a eu tout de même l'autre soir cette phrase forte, ( bien qu'il aurait pu demander à M. Ramadan ce que voulait dire " non applicable" au sujet de la lapidation), M. Sarkozy disait qu'il n'était guère possible d'accuser Israël d'avoir suscité l'antisémitisme des années 1930, Israël n'existait pas ! Il y avait pourtant ces écrivaillons (que le monde entier nous envie) vous expliquant doctement que les Juifs, tout de même, sont arrogants, ils en veulent trop, ils sont durs en affaire, ils sont partout, trop sanguins, trop bons vivants, trop ceci, trop cela, pas assez respectueux de nos valeurs alors vous comprenez, bon, la montée antisémite, voyez, il n'y a pas de fumée sans feu...

Et puis après, lorsqu'Israël s'est battu, dos au mur, (à la mer on disait), d'autres fronceurs de sourcils parlèrent d'un pays "sûr de lui et dominateur" alors que M. Nasser s'apprêtait à lâcher ses jolis Migs flambants neufs en guise d'avenir radieux...

Et puis ensuite, au sommet de la guerre froide, le moindre dérapage de la CIA, ses magouilles, la longue litanie de ses crimes, la longue comptabilité des flaques de sang a permis à M. Chomsky de dénoncer les USA comme le plus grand pays terroriste, plus grand même que l'ex-URSS, la Chine, le Cambodge, et, plus près de nous, M. Saddam Hussein, la Corée du Nord, puisque, par un calcul étrange (M. Chomsky est linguiste), 200 millions de morts comme résultat et résumé du paradis communiste pèsent si peu aux côtés de ce qu'auraient fait les USA, ils n'ont donc ce qu'ils méritent, il n'y a pas de fumée sans feu, dommage que l'on ne puisse pas leur coller la St Barthélemy !

Le totalitarisme islamiste peut donc agir la conscience tranquille. Les plus grandes sommités lui disent pourquoi. L'élite européenne sur le déclin, un pied dans la tombe, l'autre empêtré dans le purin des écuries d'Augias, veut devenir la caricature que dessine les islamistes en parlant à leurs ouailles de l'Occident, les soutenant même dans leur tentative de "purification légale" en disant que c'est "culturel", lorsqu'ils construisent peu à peu l'espace du moi islamique, libéré du tout autre comme dit quelqu'un que n'aime pas M. Ramadan-non-applicable.

Ainsi, l'autodestruction masochiste de l'élite politico-médiatique (avec le maire de Londres comme mère (commère) des cérémonies) s'accélère, et tente, désespérément, de se donner à son bourreau islamiste, glas d'un (certain) Occident las qui voudrait tant devenir cette caricature que lui impose l'islamisme, par repentance, fuite en avant, quitte à être tué après, et le bourreau pourra toujours brandir sa tête consentante comme justification et cheval de Troie.

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