Transférer le pouvoir "le plus vite possible" n'est pas "la" solution pour l'Irak
Il est quand même incroyable que l'effroyable attentat contre l'ONU à Bagdad cet été, et dont l'horreur du carnage a poussé sa précision jusqu'à ce soit son envoyé spécial censé épauler le gouverneur de la Coalition qui ait été visé en priorité, ne devienne pas une leçon pour tous.
Parce que sil s'agissait de signifier l'existence d'une supposée "résistance", on ne voit pas pourquoi il fallait s'en prendre à l'ONU et surtout, répétons-le, placer la bombe de telle sorte que cela soit le représentant même de la Communauté internationale qui meure.
Dans ces conditions, le fait que certains continuent à clamer tantôt que le pouvoir soit "rendu" aux irakiens, alors que ces derniers n'ont en réalité jamais "eu" le pouvoir, et tantôt que cela soit sous l'aval de l'ONU, alors que celle-ci est également la visée des créatures ousssadamiennes, en dit long sur leur degré d'entêtement qui cherche toutes les justifications possibles pour s'auto-persuader à continuer de ne rien faire.
Certes, il y a eu au sein de la Coalition des atermoiements sur l'opportunité tactique et stratégique d'entamer dès la victoire et simultanément un processus électoral et l'écriture d'une Constitution.
De même une division des tâches entre l'ONU et la Coalition aurait sans doute permis que la première s'occupe en effet de la mise sur pied du processus électoral pendant que la seconde se consacre à la formation de la protection civile et militaire. Sauf que la volonté, têtue, obtuse, de certains, de chapeauter la situation via l'ONU, mélangeant alors les deux genres, tandis que sur le champ de bataille ils étaient absents, n'a fait qu'accentuer la division et obscurcir la situation.
Il serait temps d'arrêter les "yaka" et les "faukon"et plutôt retrousser les manches. Comme le font plusieurs dizaines de courageux pays.
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