La base de Guantanamo Bay, et autres réactions à fleur de peau de quelques paumés suburbains ou leur incompréhension devant le non-jeu.

Selon le Libération du 26 février 2002 ( p 3 ) " L'armée devrait commencer à construire dans les jours qui viennent des prisons en béton à Guantanamo Bay pour remplacer les cellules temporaires, mais elle attend toujours le financement promis par le Congrès ". Les cages si spectaculaires vont donc disparaître...Il serait facile de gloser sur la façon étonnante dont les Américains ont l'art et la manière de retourner une certaine opinion contre eux, s'il n'y avait autre chose de bien plus grave...

Ainsi l'on apprend avec stupeur (et agacement grandissant) que certaines belles âmes tonnent de plus en plus fort pour réclamer la libération des détenus. En France par exemple elles exigent que les prisonniers de nationalité française soient libérés et même pensent attaquer en justice pour séquestration...On croit rêver...Comme si tous ces gens disaient : bon, ok, ils ont perdu, game over, rebelote, balle au centre etc...

Pareil en banlieue : un dealer se fait serrer, il avale ses doses, meurt, le quartier est à feu et à sang : comme si tous ces gens se disaient : ok, cut ! on la refait ! c'est bon...mais sans le sang on dirait du vrai...

Conclusion : le principe de réalité, à force d'être pris uniquement pour un "truc du pouvoir" produit des impressions et des croyances renforçant la crédulité native d'ados en rupture de banc...ou d'adultes ONG qui continuent à prendre seulement la vie pour un songe.

Il serait temps qu'ils se "bougent", non ?