Le VORTEX

On suppose que c’est en septembre 1986, à Nagasaki que pour la première fois s’est manifesté le phénomène qui caractérise la présence du Vortex sur le réseau Internet, coupant d’un coup les émissions d’une centaine de personnes dont seulement une douzaine a survécu.

Les chercheurs à ce jour sont incapables de dire ce qui a pu engendrer un tel phénomène, ni ce qu’est exactement le vortex. L’unique certitude réside dans le fait que le vortex se déplace de manière aléatoire sur la toile d’araignée labyrinthique formée par les ordinateurs en réseau.

Sa présence sur le réseau semble sporadique. Lorsqu’il se manifeste, les violentes ondes de choc dues à son déplacement sont capables de détruire n’importe quel terminal. Les spécialistes s’accordent pour lui imputer la mort d’au moins deux milliers d’utilisateurs entre sa première apparition connue et aujourd’hui.

Si sa vitesse ne permet pas de prévoir son arrivée, certains informaticiens disent pouvoir reconnaître sa présence aux infimes parasites que provoque le vortex sur les écrans et aux dégâts subis par les cartes-mères des machines.

Selon le professeur Mark Gründ de l’Ecole de Palo Alto, le vortex frappe en moyenne sept fois par ans et pourrait faire avant la fin du siècle encore au moins 25 victimes.
Certains disent qu’il s’agit de la réincarnation du Minotaure.

Vincent Puente.