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Il est des paradoxes étonnants : ainsi celui des musées, surtout les "mammouths" comme le Louvre à Paris ou le Metropolitan de New York, dont la fréquentation se développe de façon impressionnante (le Louvre a presque doublé le nombre de ses entrées depuis 20 ans passant de moins de trois millions par an à plus de cinq millions deux cent soixante cinq mille en 1999) mais laisse un sentiment de malaise lorsque les uvres, qu'elles soient permanentes ou temporaires, semblent être principalement sujettes à une consommation rapide, empaquetée par le ruban de lumière ad hoc et la notice explicative à la mode, pré-installée sur la Toile, transformant pratiquement l'uvre en objet virtuel, voire en jeu vidéo
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